Depuis la fusion, la pratique sportive a été regroupée en un seul site. Guy Apperé, directeur du Service universitaire des activités physiques et sportives (Suaps) depuis 1997, nous dépeint ce service aux multiples missions.

Quels changements la fusion a-t-elle entraînés ?
Nous sommes aujourd'hui le Service universitaire des activités physiques et sportives (Suaps). Nous avons donc perdu le « I » de inter-universitaire puisque la fusion a créé un service des sports unique. Avant il y avait plein de sigles pour la pratique du sport à l'Université de Strasbourg (Unistra) et ce n'était pas lisible pour les usagers. Maintenant, il y a un guichet unique sur un seul site géographique qui regroupe le Suaps pour la pratique sportive à l'Unistra, l'Association sportive (AS) pour la compétition et le sport de haut niveau. Tous deux sont situés au Centre sportif universitaire (CSU), c'est plus facile pour s'informer et s'orienter. Cela rentre complètement dans le cadre du Plan sport du Suaps, qui se veut un lieu transversal pour l'éducation à une culture de l'ouverture à l'autre. Nous souhaitons accueillir au mieux les étudiants et les personnels.

Une des missions du Suaps consiste bien évidemment à enseigner.
Actuellement, le Suaps propose 60 activités mais nous menons une politique d'innovation constante. Dès qu'il y a une nouvelle activité comme la fit dance (l'équivalent de la zumba) cette année, nous la testons et nous voyons s'il y a de la demande. Nous souhaitons toujours offrir le meilleur à nos 17 000 pratiquants. À côté de la pratique collective, nous proposons des formations personnelles. Depuis cette année, un spécialiste gère le Pass'Sport Santé, programme d'évaluation et de suivi des aptitudes physiques individualisé car nous sommes conscients que la santé physique et l'équilibre psychologique de chacun optimisent les études et les carrières. La pratique libre est aussi en pleine expansion. Celle-ci permet aux étudiants ayant un emploi du temps chargé ou à ceux éloignés du campus Esplanade, de faire du sport grâce à un accès élargi aux salles sous la responsabilité d'un chargé de salle formé à cet effet. C'est en partie pour cela que nous avons une grande amplitude au niveau des horaires d'ouverture des infrastructures. Cela permet aussi de coordonner toutes les demandes des utilisateurs des installations car il y a énormément de demandes de locations.


En parallèle, vous proposez tout un programme d'animations.
Nous couvrons énormément d'animations purement sportives mais également transversales avec des partenaires universitaires. Ceci représente en moyenne 3 à 4 animations mensuelles. Il y a également les sorties les week-ends qui sont autant d'occasions de pratiquer son sport mais aussi d'aborder d'autres aspects comme : l'orientation en montagne, la faune et la flore lors des marches. Nous assistons également les étudiants ou les enseignants dans la réalisation de projets sportifs et culturels comme pour les Nocturnes ou les différents stages. Il s'agit par là d'animer la vie sportive des étudiants sur le campus. Cela fonctionne très bien puisque chaque animation réunit entre 300 et 500 étudiants. Le tournoi Tutti Sport du 24 novembre, les Masters de badminton des 28 novembre et 2 décembre sont les prochains événements à venir.

De nombreux moyens sont mis en œuvre pour promouvoir la pratique sportive ?
Depuis fin 2010, nous avons une chargée de communication, Vanessa Bichwiller. Avec elle, nous avons développé l'utilisation des réseaux sociaux pour informer au mieux les pratiquants. Un nouveau site internet verra le jour au mois de janvier. Et depuis septembre, nous avons trois écrans qui diffusent de l'information tous les jours de 7h30 à 22h30. Tous ces moyens permettent de promouvoir les sorties, la compétition, etc. Et depuis peu, il existe une convention avec le Spacs pour la prise en charge de 50% de la cotisation des personnels, toujours dans le but de les attirer vers le sport.

Quels sont vos projets dans le cadre du Plan Campus ?
Nous gérons actuellement un centre sportif de 5 400 m² et une halle des sports de 2 800 m² avec un fort accent mis sur l'hygiène et la sécurité depuis la fusion. Et dans le cadre du Plan Campus, deux projets ont été accordés. Le CSU va tout d'abord devoir subir des modifications car nous souhaitons créer un véritable espace d'accueil à l'entrée. Nous voulons mettre en place un cœur administratif du sport. Un nouveau bâtiment permettra la pratique flexible du sport. Il s'agira, avec ces espaces permanents ouverts même le week-end, de replacer la vie étudiante au cœur du campus et de jouir d'un grand espace public convivial. Mais élargir l'offre demande du personnel et des moyens.

Propos recueillis par Floriane Andrey

Suaps
Centre sportif universitaire
1 allée Konrad Roentgen - Strasbourg
www-suaps.u-strasbg.fr

Depuis cet été, l'Université de Strasbourg élabore de nouveaux dossiers en réponse aux appels à projets de la vague 2 des Investissements d'avenir : Équipements d'excellence (ÉquipEx) déposés en septembre, Nanobiotechnologies et Laboratoires d'excellence (LabEx) déposés en octobre. La majeure partie de ces dossiers est issue de projets présentés en vague 1 et retravaillés en tenant compte des recommandations des jurys internationaux.
En attendant les résultats de ces propositions, qui seront connus en début d'année 2012, la mission des Investissements d'Avenir de l'Université de Strasbourg accueille un nouveau collaborateur : Olivier Guyot, qui rejoint Alice Ullmann et Guy-René Perrin.

Anciennement chargé de mission Recherche à la Direction de l'innovation du Conseil régional d'Alsace, Olivier Guyot occupe dorénavant la fonction de directeur exécutif de l'Initiative d'excellence. À ce titre, en s'appuyant sur les services impliqués dans l'université, il assiste le délégué général sur le plan administratif et organisationnel, par exemple dans la phase de préparation de la convention de financement de l'Initiative d'excellence (IdEx), en cours de négociation avec le Commissariat général à l'investissement, le ministère et l'ANR, ou dans la mise en place des conventions de partenariats, ou encore, dans la préparation des appels à projets internes qui seront lancés dans le cadre des instruments proposés dans le dossier IdEx. Olivier Guyot apporte toute son expertise pour la conduite globale du projet IdEx, depuis le pilotage et la coordination des opérations jusqu'au travail de reporting et de partage de l'information, pour assurer la cohérence globale des projets, la transparence et la traçabilité de l'utilisation des fonds.

En savoir plus sur les Investissements d'Avenir

Le prochain séminaire Prospective & développement aura lieu le 1^er décembre de 9h à 12h au Collège doctoral éuropéen et aura pour thème : « Savoirs, savoir-être et savoir-faire, quelles compétences pour nos diplômés ».
L'enseignement universitaire est, depuis quelques années, touché par la logique des compétences, de la définition des finalités des programmes (autour de référentiels de compétences) à l'évaluation des acquis des étudiants.

Marc Romainville, professeur aux Facultés universitaires de Namur, directeur du Département éducation & technologie et responsable du service de pédagogie universitaire, s'interrogera sur l'origine de cette approche, sur ses avantages et inconvénients, voire sur ses dangers ou possibles dérives.
En deuxième partie, une table ronde, qui réunira Bernard Genton (directeur de l'UFR langues vivantes), Sylvain Schirmann (directeur de l'IEP), Emmanuel Caillaud (professeur) et Christine Laemel (diplômée VAE), permettra d'aborder les différentes facettes de la notion de compétence à l'université, sa prise en compte dans la construction d'un diplôme ou la reconnaissance de compétences acquises hors de l'université dans le cadre d'une démarche VAE.

Pour faciliter votre accueil, merci de bien vouloir vous inscrire.

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